Lorsque l’on parle “développement personnel”, ce point a ses atouts, mais aussi ses inconvénients ; en effet, dans ce domaine, nous aimons toujours plus “travailler sur nous”, “trouver ou faire ce qui est bon pour nous” (se créer des routines, s’analyser ou encore comprendre telle ou telle blessure / tel ou tel comportement, etc.). Et nous pensons, nous “programmons”, bref, nous “mentalisons” sans cesse au lieu de redescendre vraiment dans le corps, dans le cœur…
Au final, on ne reste que dans la tête, à vouloir toujours lire plus, toujours aller plus loin, toujours emmagasiner plus pour toujours plus évoluer… Plus, plus, plus… Mais tout cela, sans jamais prendre le temps laisser descendre tout ce qu’on “ingurgite” dans le corps, au point parfois d’exploser et de vouloir “envoyer chier” tout le développement personnel. Et ça, c’est en réalité, parce que tout ce que l’on “apprend” reste dans la tête et rien ne descend dans le corps.
Alors, pour ma part, je n’oublie JAMAIS que je dois toujours laisser un temps à mon corps pour que les cellules intègrent bien tout ce que je viens de « manger » (lectures / prises de conscience / apprentissages, etc.).
Et intégrer, ça passe par des moments où je me fiche la paix, où je cesse de penser trop, où je pratique des activités artistiques ou sportives qui me permettent de me reconnecter à mon corps (mon point d’ancrage !), cela passe aussi par la répétition, par des moments de pause / de silence, des moments où je prends soin de moi… Ce sont des moments où je lâche-prise pour quelques temps, où je lâche le contrôle sur tout, et où je profite de ma vie en pensant simplement à cette évolution que je suis en train d’intégrer. En redescendant dans le corps, je fais passer les informations de ma tête, à mon cœur.
Écrit le 27 Juillet 2022
