Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle de “Foufoune Cosmique”, écrit par Malory Malmasson.
Bonne lecture !
La sexualité de notre société contemporaine frustre beaucoup de personnes. Course à l’orgasme, démonstration de l’égo, etc. Différence à faire entre la sexualité orgasmique (basique) et sexualité extatique (sacrée). La sexualité sacrée apporte plus qu’un simple plaisir, c’est un vrai bien-être.
Il faut de la conscience dans les DEUX partenaires pour la sexualité sacrée. Ne pas être déçu si ça ne vient pas du premier coup.
Personnellement, elle a vécu des épisodes douloureux avec son corps (endométriose, agression sexuelle, accouchement qui s’est mal passé à cause de violences gynécologiques). Puis, elle a eu l’expérience de quitter le papa de son fils, et a dû réapprendre à retourner vers l’inconnu, mais surtout vivre des expériences et S’OBSERVER (et observer ce qu’elle ne voulait plus dans l’acte sexuel). Elle a beaucoup changé sur cette période, dans beaucoup de domaines.
Quand elle a rencontré son nouveau partenaire, elle a choisi l’abstinence (embrassades + sexe) pendant 7 mois. Et elle l’en a averti (ça a été difficile comme expérience car beaucoup de doutes pour elle à ce moment-là).
Il est essentiel d’aimer son corps. De ressentir de la gratitude pour lui.
Ne pas faire l’amour avec n’importe qui (des inconnus). Ça n’a rien de sacré, c’est juste « orgasmique », et surtout, pendant l’acte, on mélange ses énergies (donc, si l’inconnu a des énergies pourries : transfert). C’est pourquoi, évitons de banaliser l’acte sexuel. Notre corps de femme est un temple sacré. On n’y entre pas n’importe comment, ni n’importe qui.
Pour connaître l’extase, sachons déjà nous extasier de ce qui nous entoure, du monde extérieur.
Être avant tout authentique (pas d’ego !). Oui bien sûr on prend soin de soi, mais pas pour se donner de fausses apparences. On nous aime pour ce que l’on est. S’observer pour comprendre qui on est. Prendre du recul.
Oser parler et dire ce que l’on n’aime pas dans l’acte (vitesse, puissance, etc.). L’exprimer avec délicatesse. C’est se respecter soi et rendre l’autre respectueux. Mais ne pas hésiter à DIRE, car si on ne parle pas, on peut faire croire que ça plait alors que pas du tout. Respecter nos limites, notre corps.
La sexualité sacrée, c’est avoir envie de connaître, de vivre des choses simples, naturelles, douces, sensuelles (positions simples, pas besoin de rubik’s cube par exemple !). Maître-mot : La SIMPLICITÉ.
Eye contact / Smile contact : déclenche une sécrétion d’hormones et ouvre le cœur.
« Les femmes sont préoccupées par leur corps et les hommes par leur performance pendant l’acte. »
Se reconnecter à sa déesse intérieure (p56-60).
« Kama-muta » : « Transporté par l’amour » (c’est le « je te vois » de Avatar).
Ne pas « fantasmer » l’autre ou lui donner une fausse image de nous. Cela amène à des relations faussées. On n’est pas dans l’Être, pas avec l’autre en faisant ça. Le plus beau dans une relation, c’est le lien authentique entre les deux ÊTRES. Et l’authenticité est nécessaire pour ne pas envoyer de fausses informations à l’Univers.
En sexualité sacrée, les âmes sont connectées, donc plénitude, complétude… Et pas « d’objectif à atteindre » (l’orgasme), pas de frustration. C’est une connexion profonde à soi, à l’autre, et aussi à l’Univers et aux énergies du monde.
Ne pas se focaliser sur l’orgasme, sinon c’est l’ego qui parle à la place du cœur.
Il existe des archétypes en sexualité (nous sommes tous plus ou moins influencés par des archétypes) ; le but est de rendre l’inconscient de ces archétypes conscient et qu’il ne dirigent plus notre vie (sinon, on agit inconsciemment selon certains schémas, certains automatismes, réflexes, etc.). Un archétype, c’est l’ego qui parle. On choisit de se libérer de l’ego lorsque l’on travaille dessus. L’ego a souvent peur et il se réfugie vers ce qui le rassure, ce qu’il peut contrôler, ses habitudes.
L’amour est le pilier central en sexualité sacrée. On se rapproche de la véritable essence de l’autre (pas d’une apparence ou d’un fantasme). On l’aime pour LUI.
Mantras de Thich Nhat Hanh : « Je suis là pour toi », « Je sais que tu es là et j’en suis heureux », « Je sais que tu souffres », « Je souffre », etc.
Tout le monde a ses faiblesses, des zones d’ombre. Et quand on vous juge, on ne voit que vos parts d’ombre. Quand on vous complimente, on ne voit que vos forces. On a pourtant les deux en nous ; la lumière et l’ombre.
Exercices pratiques p120 à 192.
La sexualité sacrée ne se pratique pas sous pulsion. Faire l’amour dans des endroits imprévus relève souvent de l’ego.
La sexualité sacrée est une pratique progressive.
