Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle des “4 accords Toltèques”, écrit par Don Miguel Ruiz.
Bonne lecture !
A l’heure actuelle ; la planète vit une révolution, et principalement une révolution qui se joue à l’intérieur de nous.
On rêve sans cesse. Le jour, comme la nuit. Nous allons parler du rêve en état de veille, plus précisément du « rêve de la planète » : règles de société, croyances, culture… On apprend jeune à faire « à la façon de la société ». On nous enseigne (impose ?) comment rêver. Si on accepte ces « codes », on passe donc des « accords » ; on est d’accord avec l’information, la règle donnée. C’est le processus de « domestication ». De plus, quand on est jeune, on nous apprend comme faire les choses « bien », « comme il faut », pour plaire à la société. Et nous faisons après toujours tout « bien » pour les autres, pour ne pas être rejetés. Nous devenons quelqu’un d’autre que nous-mêmes et nos tendances naturelles se perdent. Il y a comme un « livre de la loi » qui dirige notre esprit et un à un on y ajoute des accords… Même si le livre de la loi est faux, il donne un sentiment de sécurité. Mais le rêve de la planète n’est pas un rêve agréable. C’est un rêve de violence, de peur, de guerre, d’injustices. Et le rêve personnel de chacun est également souvent proche du cauchemar.
On a conclu des milliers d’accords avec les autres et avec nous-même. Les plus importants sont ceux que l’on passe avec soi-même. Il faut passer des accords avec soi-même qui découlent de l’amour et non de la peur. Il existe quatre accords toltèques très puissants qui peuvent nous aider à rompre avec les autres accords néfastes. Ils changent la structure des anciens accords. Il faut une volonté très forte pour changer ces accords mais après cela, ça opèrera une grande transformation dans notre vie personnelle.
Premier accord : Que votre parole soit impeccable.
La parole est un outil très puissant qui peut tout faire changer. Soit on l’utilise comme « magie blanche », soit comme « magie noire ». Choisir d’utiliser la parole pour envoyer de l’amour et non du poison (car en faisant cela, on s’empoisonne soi-même). La médisance est un poison pur et c’est la principale forme de communication de la société = on « jette des mauvais sorts » Faites de la magie blanche de votre parole pour être bien, en paix.
Deuxième accord : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Ce que quelqu’un nous dit ne nous concerne pas. Cela ne concerne que lui. Chacun vit con propre rêve dans sa propre tête, dans un monde totalement différent de celui dans lequel on vit nous, personnellement. Ne pas « ingurgiter les ordures émotionnelles » des autres. En ne prenant rien personnellement, on est protégé. Les opinions des autres n’ont rien à voir avec moi. Si on prend les choses personnellement, on se programme à souffrir pour rien.
Troisième accord : Ne faites pas de suppositions.
Ne rien interpréter, « supposer comprendre » de ce que l’autre dit. Toujours échanger et poser des questions si nécessaire. Ne pas supposer non plus que l’autre sait ce que l’on pense si on n’a pas formulé les choses clairement. Communiquer clairement avec l’autre est la clef de tout.
Quatrième accord : Faites toujours de votre mieux.
Accord qui surplombe tout, y compris les trois accords précédents. Mais attention, votre « mieux » ne sera pas le même d’une fois à l’autre, il évolue au fil du temps. Faire ni plus ni moins que son mieux (attention à ne pas se vider de son énergie). Si on fait de notre mieux, alors on ne peut avoir aucun regret. Agir pour le plaisir d’agir également, non pas uniquement « par objectif ». Passer à l’Action. Agir, c’est être VIVANT. Faites juste de votre mieux pour appliquer les 3 accords précédents. C’est la répétition qui va les ancrer en vous.
« Biser les vieux accords » = Nous sommes les seuls vraiment à nous empêcher d’être uniques, libres. Arrivés à l’âge adulte, on a conclu trop d’accords qui nous entravant alors qu’enfant, nous étions vraiment libres. Il est temps de nous libérer nous-mêmes. 1ère étape : la prise de conscience / 2ème étape : se libérer du parasite « rêve de la société » pour vivre juste notre rêve personnel. Pour se libérer, trois solutions : S’attaquer au parasite (l’affronter), cesser de le nourrir ou rencontrer l’ange de la mort (permet à la vie d’avancer en emportant le passé). = Ne jamais oublier que « demain » peut ne plus exister.
Quelques citations du livre :
« Si nous pouvions simplement apprendre à aimer sans poser de conditions, c’est toute l’humanité qui se transformerait » p10
« La vraie justice consiste à ne payer qu’une seule fois pour chaque erreur. La vraie injustice consiste à payer plusieurs fois pour chacune. […] L’être humain est le seul animal sur terre qui paie des milliers de fois pour chacune de ses erreurs » p33
« Dans le rêve de la planète, il semble normal que les humains souffrent, qu’ils vivent dans la peur et provoquent des drames émotionnels. » p34
« Être simplement soi-même, voilà ce qu’on redoute le plus. Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d’autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux […] afin d’essayer d’être toujours comme il faut. » p37-38
« Personne ne nous maltraite plus que nous-mêmes » p39
« Les accords dérivés de la peur nous font dépenser énormément d’énergie, tandis que ceux qui découlent de l’amour nous aident à conserver cette énergie et même à en avoir d’avantage » p41
« La parole est votre outil le plus puissant en tant qu’être humain ; c’est un instrument magique. […] La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer une vie ou détruire l’existence de millions de personnes » p46
« Vous ne pouvez recevoir une idée négative que si votre esprit y est ouvert » p58
« Ce que les gens disent, ce qu’ils font et les opinions qu’ils émettent dépendant seulement des accords qu’ils ont conclus dans leur propre esprit » p64
« Vous n’êtes jamais responsables des actions d’autrui, seulement de vous-même » p73
« Il vaut toujours mieux poser des questions que de faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir […] On ne voit et entend que ce que l’on veut bien voir et entendre. On ne perçoit pas les choses telles qu’elles sont » p76
« Votre amour ne changera personne. Si les autres se transforment, c’est parce qu’ils veulent changer et non parce que vous en avez le pouvoir. » p80
« L’amour véritable consiste à accepter les autres tels qu’ils sont sans essayer de les changer » p81
« En communiquant clairement, toutes vos relations vont changer ». p82
« Lorsque la vie vous prive soudain de quelque chose, détachez-vous-en. Lorsque vous pratiquez le renoncement et que vous vous détachez du passé, vous vous donnez la possibilité d’être pleinement vivant dans l’instant
« Chaque accord dont vous souffrez et que vous brisez doit être remplacé par un nouvel accord qui vous rend heureux. Cela évitera le retour de l’ancien. Si la même place est occupée par un nouvel accord, l’ancien part à jamais » p111 (Solution 1 de la libération du « rêve de la société »)
« Pardonner à tous ceux qui nous ont fait du tort, non pas parce qu’ils méritent d’être pardonnés, mais parce qu’on s’aime tellement soi-même, qu’on ne veut plus continuer à payer pour les injustices passées. Le pardon est la seule façon de guérir. » p116 (Solution 2 de la libération du « rêve de la société »)
« Voilà ce que l’ange de la mort nous enseigne dans la voie toltèque. Il vient à nous et nous dit : « Vois-tu, tout ce qui existe ici m’appartient ; ce n’est pas à toi. Ta maison, ton conjoint, tes enfants, ta voiture, ta carrière, ton argent : tout m’appartient et je peux le reprendre quand je veux, mais pour l’instant, tu peux en faire usage ». p121. (Solution 3 de la libération du « rêve de la société »)
« La seule raison pour laquelle vous êtes heureux, c’est parce que vous en faites le choix. Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix. p127
P133-134 : Belle prière.
