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La Sérénité de l’Instant – Thich Nhat Hanh (Résumé)

Résumé La sérénité de l'instant de Thich Nhat Hanh

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle de “La sérénité de l’Instant”, écrit par Thich Nhat Hanh.

Bonne lecture !


La façon d’enseigner de Thich Nhat Hanh est surtout centrée sur la respiration consciente et sur la pleine conscience de chaque action de la vie quotidienne. Il ajoute à ça une dose de sourire régulier, en conscience.

Tout part de se poser la question si nous sommes en contact avec la paix.

Respiration consciente : « J’inspire, je sais que j’inspire // J’expire, je sais que j’expire ».

Respiration dans le moment présent : « J’inspire, je calme mon corps, j’expire, je souris, m’installant dans le moment présent, je sais que c’est un moment merveilleux ! » => La respiration consciente nous permet de penser moins / moins de tracas.

Savoir se mettre « au silence » (se couper du bruit extérieur, de la TV, réseaux parfois et surtout éviter les choses qui nous font du mal).

On peut pratiquer la respiration consciente n’importe où // méditer régulièrement aussi.

Écouter les cloches, leur son en pleine conscience // Manger en pleine conscience (« j’ai de la chance ») // Faire la vaisselle en pleine conscience // Être face aux autres grâce à la pleine conscience // Conduire en conscience (pas uniquement être centré sur le point d’arrivée) // Savoir prendre le temps de marcher (+méditer et respirer en pleine conscience) = Pas forcément « en courant » d’un point A à un point B.

Faire des choses sans but, pas dans l’objectif « d’atteindre quelque chose ».

On doit être capable de s’arrêter et de contempler dans la vie. Et surtout, arrêter de considérer les choses avec l’intention d’en tirer quelque chose. Retourner à soi-même.

Avoir chez soi une pièce pour respirer.

Accepter tous nos sentiments (agréables / désagréables / neutres) et avancer avec, en ayant conscience de leur présence (analyser, approfondir, comprendre le sentiment).

Savoir se transformer intérieurement, par sa volonté, pour se libérer de ses souffrances en en identifiant les causes profondes (souvent basées sur des perceptions erronées).

Avoir conscience de notre colère nous enlève rapidement une part de sa nature destructrice. « J’inspire, je sais que la colère est là. J’expire, je sais que la colère est en moi. J’inspire, je sais que la colère est désagréable. J’expire, je sais que ce sentiment va passer. J’inspire, je suis calme. J’expire, je suis assez fort pour prendre soin de cette colère. »

Changer sa colère en compassion lorsqu’on voit / comprend la souffrance de l’autre.

Identifier ses peurs quand elles surviennent. « Tiens, salut la peur, te voilà encore ! »

Transformer les nœuds de l’autre fait aussi notre bonheur.

L’observation consciente nous permet de voir la nature et les causes de quelque chose.

Avoir conscience qu’une personne n’est pas toujours une fleur. Elle a aussi ses déchets. Les accepter. Accepter la personne telle qu’elle est et non pas comme on le voudrait.

Parfois, nos parents n’ont pas su transformer leurs souffrances eux-mêmes/ Et parfois, ce sont les enfants qui éclairent leurs parents et les aident à se transformer.

Il faut nourrir en nous des graines saines au maximum et tout le temps (surtout en temps de paix intérieure) – en avoir une bonne réserve pour les moments difficiles quand ils surviennent.

« Accuser n’a absolument aucun effet positif – inutile non plus d’essayer de convaincre en utilisant raisonnements et arguments […] Pas d’accusation, pas de raisonnement, pas d’argument, juste la compréhension » p96

La compassion, c’est la compréhension, être capable de se mettre dans la peau de l’autre. « Je vais faire quelque chose pour qu’il (ou elle) souffre moins » = on veut alléger la souffrance de l’autre quand on est compatissant avec. Ne jamais oublier que quelqu’un qui nous fait souffrir souffre aussi, indubitablement.

C’est au contact des autres dans notre vie réelle que nous pouvons savoir si notre esprit d’amour est présent (visible dans notre comportement vis-à-vis d’autrui).

Un mot, une action, une pensée peuvent diminuer la souffrance de l’autre.

Avoir des amis véritables, c’est une merveilleuse sécurité.

Inter-Être (être, c’est « inter-être, on inter-est avec tout ce qui existe, on n’est jamais seuls). La feuille de papier contient tout l’univers en elle. « Sans nuage, pas de pluie. Sans pluie les arbres ne peuvent pas pousser. Et sans les arbres, on ne peut pas faire de papier. Le nuage est essentiel à l’existence du papier. Si le nuage n’est pas là, la feuille de papier n’y est pas non plus. » p113

La vraie force n’est pas dans le pouvoir, l’argent ou les armes, mais dans une paix profonde et intérieure.

Regarder profondément dans les choses => Les arbres sont nos poumons extérieurs, le soleil est notre cœur extérieur. Nous détruisons notre grand Moi pour privilégier le petit Moi.

Il faut sortir et surtout ne pas se couper de la nature pour rester en bonne santé.

Parler avec paix à tous, ne pas leur donner envie de jeter notre courrier et de lire des choses qu’ils ne veulent pas lire (même à nos dirigeants lorsqu’ils nous détruisent).

Nous devons vivre de manière plus responsable pour que le gouvernement s’adapte à son tour à nos attentes. Nous sommes Un. Non dualité. Tous dans le même bateau.

Ayons du respect pour TOUT sur cette planète = écologie de l’esprit.

Dans la guerre, quand on passe d’un camp à l’autre, la SOUFFRANCE est la même ! On veut que ça cesse peu importe le « gagnant ». Non dualité, compassion.

 « Je suis désolé, je t’ai blessé par ignorance, par manque d’attention ou d’adresse. Je vais faire de mon mieux pour changer. Je n’ose rien te dire de plus » p140

La souffrance nourrit la compassion.

« N’idolâtrez ni ne vous laissez enfermer dans une doctrine, théorie ou idéologie. Tous les systèmes de pensée sont des guides : ils ne sont pas l’absolue vérité » p147

Très beau petit conte de la rivière p150-151-152. « En voyant le vaste et merveilleux ciel bleu, elle sut que cette paix et cette stabilité en elle ne disparaîtraient jamais. […] Il n’y a rien à poursuivre. Nous n’avons qu’à revenir à nous-mêmes, profiter de notre respiration, de notre sourire et de la beauté du monde ».

Résumé La sérénité de l'instant de Thich Nhat Hanh
La sérénité de l’instant de Thich Nhat Hanh