Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle du “Émotions”, écrit par Osho.
Bonne lecture !
Les émotions ne peuvent pas être permanentes. Le mot « émotion » est tiré de « motion » = le mouvement. Les émotions sont dans notre tête puis exprimées dans le corps et tout est manipulé par l’extérieur.
Accepter sur nous avons le conscience ET l’inconscient, l’ordre ET le chaos. Nous avons besoin des deux.
Ne jamais juger une émotion, même si elle est toxique. La simple prise de conscience de cette émotion nous en libère. « Si quelque chose est approfondi grâce à votre prise de conscience, c’est quelque chose de positif. Si votre prise de conscience le fait disparaître, c’est quelque chose de négatif » p17.
Émotions et sentimentalité : la rationalisation est une manipulation de la raison, tout comme la sentimentalité est une manipulation de l’émotion. La répression est un contrôle sur les émotions. La répression, c’est être le type que vous n’êtes pas. La répression, c’est un lent empoisonnement. L’expression, c’est la vie. Exemple de répression : envoyer dans son inconscient les inepties rejetées par la société.
Mais ce qui va dans votre inconscient est une partie de votre Être. Beaucoup de maladies sont causées par des émotions réprimées.
Ne prenez personne pour cible pour « vomir » votre colère, votre « empoisonnement mental ». « C’est comme lorsque vous avez envie de vomir : vous n’allez pas vomir sur quelqu’un d’autre. La colère a besoin d’être vomie. Vous allez aux toilettes pour vomir, ce qui a pour effet de nettoyer tout le corps. […] La nourriture que vous avez ingérée comportait quelque chose de mauvais et le corps le rejette. La colère n’est qu’un vomissement mental. Vous avez ingéré quelque chose de mauvais […] mais il est inutile de le rejeter sur quelqu’un d’autre ». p23-24
Distinction entre « réaction » et « réponse ». La réaction est dominée par l’Autre. La réponse est libre, c’est une réflexion.
Le coût du contrôle de ses émotions est inutile et nous puise toute notre énergie.
La colère :
La colère vient de l’ego et pas de notre centre. La colère est belle quand elle est authentique, non réprimée, consciente. Elle ne dure que quelques instants. Vivre notre colère en conscience. L’exprimer seul, dans son oreiller, devant son miroir, etc. (= en privé !). Quand on l’exprime seul, on la rediffuse dans l’univers.
La tristesse est une colère passive et la colère un tristesse active. Les deux émotions présentent la même facilité d’expression. Si la tristesse et la colère sont présentes en nous à 50/50 en énergies égales, alors elles s’annulent l’une l’autre.
Une situation est telle qu’elle et un point c’est tout. Acceptez-là et laissez faire les choses. « Liez-vous d’amitié avec ». Laissez l’émotion vivre en vous et observez-là.
La colère est une émotion de relation. Seul, à moins d’être fou, on ne ressent pas la colère.
Acceptez les difficultés de la vie, toutes les émotions, même celles que l’on pense « négatives ». Ne pas chercher à s’en débarrasser, elles nous permettent de grandir, de nous élever.
La prise de conscience est la règle d’or. Ne laissez pas la société vous imposer son idéologie (surtout sur la répression des émotions).
La colère masque la peur. La colère est une couverture à la peur. La colère érige un rideau derrière lequel se cacher quand on prend peur.
La jalousie :
C’est une comparaison à tout ce(ux) qui nous entoure(nt). Si vous cessez de comparer, la jalousie disparaît. Se comparer est stupide car chaque personne est unique et incomparable.
En amour, prendre conscience qu’on ne possède pas l’autre et que s’il veut aller voir ailleurs, on ne peut rien y faire. S’il existe de la jalousie, il n’y a pas d’amour.
Le sentiment de jalousie naît beaucoup de la société. Observez la jalousie en vous sans la juger et vous comprendrez vite son caractère stupide, vain.
En amour, ne vous souciez pas de demain (« il/elle pourrait me quitter »). Aujourd’hui suffit à sa peine. La jalousie et la possessivité détruit tout. La jalousie fait partie de la possessivité, pas de l’amour.
La jalousie ne peut qu’être « transcendée » et non pas « résolue ». Et attention à ne pas reproduire plusieurs fois le même schéma. La jalousie détruira inutilement votre énergie.
La peur :
La grande peur élémentaire, c’est celle de se perdre. Nous n’avons rien à perdre et on croit pourtant avoir quelque chose à perdre.
Beaucoup de gens ont peur de la vie. Pourtant, on n’a rien à perdre, tout à gagner dans la vie, jusqu’au destin commun de tous ; la mort.
Sans peur, on ne pourrait pas survivre. La peur est normale ; elle protège notre précieuse existence. Néanmoins, la peur peut aussi devenir pathologique ; c’est le cas lorsqu’on a peur de choses inutiles à craindre.
Il existe aussi la peur du vide, de la solitude, de ne pas appartenir « à un groupe », en société.
Il existe la peur que la situation change demain ; l’Homme a pourtant une immense capacité à s’adapter à n’importe quelle situation.
Si on a aucune peur, aucun homme politique, prêtre, (etc.) ne peut nous exploiter.
Le courage, c’est de pénétrer dans l’inconnu malgré toutes les peurs. Le courageux connaît ses peurs, elles sont présentes. Il ne les fuit pas, il les regarde droit dans les yeux.
Pour la transformation des émotions :
- Observer sans porter de jugement = Prise de conscience
- Ne pas contrôler ; vous devenez un maître juste en étant conscient
- Comprendre l’émotion est le secret de la transformation (la compréhension se matérialise lorsque vous devenez un miroir de ce qui se passe dans votre esprit).
Ne vous laissez pas avoir par l’opinion collective
+ Exercices de transformation des émotions p 111 à 133
