Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle du “Chemin de l’Être, au-delà des religions”, écrit par Marc Luycks.
Bonne lecture !
« Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas » (André Malraux). L’humanité est dans un suicide collectif à l’heure actuelle, et face à cette crise, il faut un changement intérieur profond (individuel et dans la société). Pour cela, il faut accroître notre niveau de conscience. « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème » (Einstein). Nous vivons une époque où beaucoup s’intéressent au développement spirituel. C’est un nouveau chemin de l’Être, au-delà des religions.
Le corps nous parle au-delà du mental. Il faut apprendre à l’écouter, écouter et ressentir l’énergie. Le sens de nos vies est de récupérer la conscience de notre divinité. Possibilité de découvrir la puissance spirituelle de nos corps à travers une sexualité vécue de manière totalement différente, et totalement spirituelle. S’aimer soi-même nous aide à la présence et à une force sexuelle basée sur l’énergie spirituelle.
Les cellules connaissent plus le « chemin de la lumière » que le mental / l’intellect. Apprendre à abandonner l’ego (on ne peut abandonner que ce dont on a pris conscience… C’est un travail progressif et long.)
Socrate était l’un des 1er à révéler un chemin de l’Être, hors religion (ce qui lui a coûté la vie). Le récit de la caverne fonctionne même avec notre société actuelle => Les ombres sont, de nos jours, la télévision et le pouvoir qu’elle a de garder les gens dans « l’ombre/l’obscurité » de la grotte. Personne ne veut sortir trouver une autre vérité. Certains sortent de la caverne aujourd’hui mais font le choix d’y retourner pour montrer aux autres cet autre chemin. Beaucoup penser à l’éducation des enfants ! La connaissance de l’Être se trouve déjà au plus profond de l’âme de chacun.
Jésus, Marie, Joseph, Anne étaient de grands initiés et Jésus est considéré comme un « avatar » (ou boddhisattva). Il est possible de réaliser la même transformation à tout Homme qui suit le chemin de l’Être. Notre frein le plus puissant est que nous n’osons pas y croire. Le projet de Jésus était d’ouvrir le chemin de l’Être à tous les Hommes. Selon lui, cette voie est « simple » mais pas forcément « facile ». C’est un chemin vers le cœur, vers l’amour inconditionnel. Jésus n’est jamais dans une approche duale bien/mal, divin/démon. Il nous invite à élever notre conscience et notre niveau énergétique, en commençant par s’aimer soi-même (ce que les religions ont mal interprété avec le mépris de soi/de la sexualité). La vie sur Terre est présentée par la religion comme une « vallée de larmes » qu’il fallait traverser avant d’arriver au ciel ( = ne voir la vie que comme souffrance !?). Les pensées sombres peuvent et doivent être éclairées par notre lumière intérieure de la conscience. Pour avancer sur le chemin de l’Être à un certain moment, il nous faut renoncer à notre « personnalité », basculer dans notre profondeur, notre Être profond. Le chemin de Jésus est un chemin vers l’Unité (p87 : intéressante). Laisser notre corps et nos cellules agir et se transformer, transformer lentement notre corps. La sexualité consciente / sacrée est un puissant pouvoir de transformation. Jésus refusait toute divination de sa personne par l’histoire. Il clamait être simplement humain, « fils de l’Homme ». Il était simplement arrivé assez loin sur le chemin de l’Être et de l’illumination intérieure. Son corps n’avait plus la même consistance, ses cellules se sont transformées petit à petit au cours des années. Et sa transformation n’était visible que si l’on était dans une vibration d’énergie plus haute. Selon des théories, le corps de Jésus était suffisamment transfiguré pour qu’il puisse se dématérialiser et se rematérialiser.
La puissance du sacré féminin transforme le chemin de l’Être. Le sacré féminin contient en son centre le mystère de la création. Sans le féminin, rien de nouveau ne peut naître. Chaque femme porte dans ses centres spirituels la lumière sacrée de la création. La femme est dans l’amour, sans détour par le mental quand on parle du féminin sacré. Ce chemin implique leur cœur, leur âme et leur corps, en parfaite symbiose. Exemple du féminin sacré avec les béguines (Hadewijch d’Avers) ; il n’y avait aucun contrôle des hommes sur elles. Il est plus difficile pour l’homme d’avoir un accès « direct » au sacré. Le chemin accompagné du féminin sacré est puissant et direct.
Avec Teilhard de Chardin, annonce de la fécondité spirituelle de la femme du 21ème siècle et parle de la sexualité divine. Selon lui, par l’amour physique, les puissances de l’homme son magnifiquement libérées.
Le chemin de l’Être avec la Mère et Sri Aurobindo : Avec eux, création de Auroville, où mener une vie spirituelle, divine, mais sans religion. Selon eux, le changement des cellules est nécessaire pour incorporer une nouvelle conscience ( = processus de transformation spirituelle de l’humanité). Transformer la matière pour un niveau énergétique supérieur.
Le divin, l’Être, est au-dedans de nous et on doit le découvrir en comprenant / observant ce que nous sommes. Découverte de la « vérité » => « Je suis ce qui est » = découverte de notre essence. Découvrir également la sensation de faire partie d’un TOUT, d’une unité.
Le chemin de l’Être est une ascension individuelle mais également collective :
- Les responsables politiques doivent « sortir de la caverne » pour une prise de conscience plus collective
- Les philosophe doivent aussi sortir de leur retraite pour s’occuper du politique
- Les citoyens doivent se transformer personnellement.
= Ces changement sont encore invisibles mais pourtant, ils se mettent de plus en plus en place.
L’Humanité est obligée de se transformer si elle veut survivre.
- Changement énergétique ascensionnel
- Compréhension plus éclairée de la mort
- Existence de plus en plus de « créateurs de culture » => créateurs d’une culture mondiale transmoderne post-industrielle de demain avec pour principale caractéristique la recherche d’une transformation intérieure avant tout (au-delà ou au sein des religions).
« La réalité de la modernité rationnelle, machiniste et matérialiste a désenchanté le monde » Max Weber ( = la société industrielle est sans cesse basée sur la croissance quantitative infinie dans un monde « fini »)
Il faut aller vers une politique qui agir pour le bien commun, transparente. (Mais le changement angoisse les citoyens).
Notre but sur Terre est de spiritualiser la matière.
« Ce qui nous pousse vers le haut, c’est notre capacité à aimer selon notre nature divine »
