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Les plus beaux contes Zen – Henri Brunel (Extraits)

Résumé Les plus beaux contes Zen de Henri Brunel

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle des “Plus beaux contes Zen”, écrit par Henri Brunel

Bonne lecture !


Quelques extraits qui m’ont le plus marqué parmi ces contes :

  • « J’ai jeté cette toute petite chose / que l’on appelle « Moi » / et je suis devenu le monde immense » (Soseki, 19ème siècle) p23
  • Paroles de Rikyû, le plus célèbre des maîtres du thé : « Le thé n’est rien d’autre que ceci : / Vous faites bouillir de l’eau / Vous faites infuser le thé / Et vous le buvez… / C’est tout ce qu’il vous faut savoir ».
  • « Tout ce qui naît meurt. Tout ce qui vient s’en va, et ne demeure que l’éternel Atna » p53
  • « N’enviant rien, ne possédant rien, le zen est la liberté parfaite » p58
  • « Le Satori, l’Éveil à la conscience du Bouddha, l’Illumination, selon les doctrines du Zen, surgit à l’occasion d’un évènement impromptu, d’un hasard, d’une chance dans les esprits préparés à l’accueillir » p67
  • « Quand un adepte du Zen, un sage, est délivré du désir, de la vanité, de la peur, quand son « moi » s’est effacé, quand il est ouvert à l’infini de l’Atna au-dedans de soi ; alors il peut vaincre sans sabre, sans épée, sans combat. » p70
  • « Le Zen nous enseigne à voir la vérité, sans à priori, sans la déformer, sans projeter sur elle nos fantasmes, à l’accueillir telle qu’elle EST. C’est le chemin de l’éveil. » p80
  • « Le sage, dit le maître zen, accueille d’un cœur égal la flatterie ou le mépris […] Nul ne peut nous agresser moralement sans notre consentement, c’est nous qui ouvrons les écluses au chagrin. […] L’insulte, le mépris, l’anathème représentent l’opinion de celui qui les profère, c’est son problème, pas le nôtre […]. Notre paix, notre destin sont entre nos mains. » p85
  • « Le Zen nous enseigne qu’il ne faut manger ni trop ni trop peu, boire ni trop ni trop peu, dormir ni trop ni trop peu. A chaque seconde de nos vies, il convient de donner la réponse JUSTE, tout le reste est illusion » p118
  • « Le Zen est une évidence toute simple, immédiate, et il est un mystère impénétrable » p138
  • « Que faut-il pour atteindre l’Éveil ? Trois choses répond le maître. « Pratiquer, pratiquer et encore pratiquer » p140
  • « A quoi sert de courir le monde ? Dit le maître Zen. Ce que vous poursuivez avec tant d’ardeur et de zèle est là, déjà. C’est en vous que se trouve la nature du Bouddha » p146
  • La posture du Zazen : « Les jambes repliées en lotus, le dos droit, les yeux à demi fermés, le regard posé 2m environs devant lui, les mains dans le giron, paumes en haut, la main gauche sur la main droite, les pouces formant un dôme et se touchant légèrement. La respiration égale, régulière, paisible, les lèvres jointes sans être serrées, la langue posée contre la voûte du palais, l’attention fixée sur le hara (point situé 4cm environ en dessous du nombril). L’esprit, enfin, pénétré de silence. » Le silence Zen permet d’appréhender l’essentiel et n’est pas simple absence de bruit. P159
  • « Voilà ce que peut engendrer la méchanceté d’une seule belle-mère » (= le karma) p172
  • « Le koan est un mur sur lequel se brisent tous les efforts intellectuels » p177
  • « Ce ne sont ni les oiseaux, ni les poissons qui nous troublent, dit le sage Zen, mais la façon dont nous les accueillons ». p189
  • « La compassion, l’amour bienveillant, le partage des maux d’autrui, est la plus belle des vertus […] Aucune éducation ne porte ses fruits sans compréhension, patience, affection » p197
  • « Le bonheur de chacun dépend étroitement de celui des autres […]  Si on l’empoisonne, la planète, on en ressentira les effets ici. […] La compassion, ce n’est pas aimer ses amis et rejeter dans les ténèbres extérieures ses ennemis, mais étendre sur tous l’égalité d’humeur » p200
  • « Une parole peut changer un destin. Aucune parole n’est tout à fait innocente » p210
  • « Que le riche prenne garde, dit le sage, s’il refuse de donner un peu de tsampa à son voisin, Bouddha la lui dérobera et la mangera » p220
  • « Je dois vous respecter, car vous pouvez devenir de grands bouddhas ! Tout Homme manifeste l’Infini. Chaque goutte d’eau contient l’océan » p230
  • « Ne saviez-vous pas que toutes les créatures sont mortelles ? […] Tout ce qui vit meurt. C’est la loi naturelle. Vous ne trouverez nulle part en ce monde ni sécurité, ni permanence ». p236
  • « Elle comprit alors que ce n’était pas le pêcheur qu’elle avait aimé, mais l’infini de ses rêves. Tout est musique, quand le cœur est prêt » p239
  • Les 4 demeures divines de la tradition bouddhiste : « la bonté aimante, la compassion, la joie, l’équanimité » p241
  • Paroles de Ryôkan : « …il se laisse bousculer par les gens. Il laisse les gens le mépriser ou rire de lui. Mais tout cela ne trouble guère le fond de son cœur » p246
  • « Tel était Ryôkan. Sa présence seule était source d’amour et de joie […] » p246
  • « Chacun de vous ne cesse de m’interroger pour savoir s’il connaîtra l’Éveil […]. Mais voulez-vous réellement entrer dans la voie ? Voulez-vous vraiment que je plante le Zen dans vos têtes frivoles ? » => Toute spiritualité authentique exige que l’on se meure à soi-même / pas d’ambition… p250
  • En Chine, la « voie de l’Éveil » est appelée « le chemin des oiseaux ». En effet, car connaître l’Éveil, c’est par des chemins inusuels, et qui ne laisse pas plus de trace au ciel qu’un vol d’hirondelle. = accéder à notre nature originelle, retrouver le nid. p251
  • « Mondos » = échanges vifs, « disputes » rituelles entre les moines. p253
  • « Mes amis, en résumé, ce que je voulais vous exposer : quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatiguée, je dors ! […] Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne font pas comme moi ! » p259
Résumé Les plus beaux contes Zen de Henri Brunel
Les plus beaux contes Zen de Henri Brunel