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Le 5ème accord Toltèque – Don José Ruiz et Don Miguel Ruiz (Résumé)

Résumé Le Cinquième accord toltèque de Don José Ruiz et Don Miguel Ruiz

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle du “5ème accord Toltèque”, écrit par Don José Ruiz et Don Miguel Ruiz.

Bonne lecture !


« Le 5ème accord a pour résultat l’acceptation complète de vous-même tel que vous êtes, et l’acceptation totale des autres tels qu’ils sont ».

Dans notre ADN, on est avant tout programmés pour être NOUS. Puis nous avons créé le langage / les symboles / les codes pour se comprendre et bien s’entendre. Nos parents nous transmettent ces codes. Puis nous utilisons les symboles pour tout analyser par « connaissances », en se donnant une image de nous à travers ce que les autres disent de nous avec les symboles. Puis on fait tout dans le sens des symboles par peur d’être rejeté… Pourtant à l’origine, on se fichait pas mal de savoir qui nous étions et à quoi nous ressemblions. Et toutes nos tendances naturelles se perdent pendant le processus de domestication.

Les accords les plus importants sont ceux que l’on conclut avec nous-mêmes, après avoir appris les symboles. Nous ne maîtrisons pas la vérité. Nous maîtrisons un langage, une symbologie. La vérité EST. Toutes les croyances et les différentes manières de penser ne sont rien d’autre que des accords conclus avec nous-mêmes et les autres humains. Les symboles sont seulement vrais parce qu’on le décide alors que tout ce qui existe est vrai tout court. Ça existe. Etre conscient, cela veut dire ouvrir les yeux et voir la Vérité. Et la maîtrise de soi est affaire de conscience avant tout => Prendre conscience pour changer intérieurement son regard sur le monde.

1er accord : Votre « moi » véritable est unique, il est au-delà de tout ce que vous savez, pensez (symboles/codes) puisqu’il est la vérité rien qu’en étant. L’Histoire que l’on se créé à notre propos est une œuvre d’art. Rien n’existe sans la parole puisque c’est elle que l’on utilise pour créer notre œuvre. Donc toujours bien utiliser la parole pour les autres et ne jamais la retourner contre soi.

2ème accord : Tout comme pour un miroir, tout ce que le cerveau perçoit n’est que le reflet de ce qui est réel… Mais derrière le miroir, il n’y a rien. Derrière les yeux, il y a le cerveau qui interprète tout avec ses connaissances. Mais tout cela n’est qu’une réalité virtuelle dans notre tête. Voilà pourquoi les humains déforment beaucoup ce qu’ils perçoivent. Ne jamais oublier que chaque humain est concentré « sur son propre film » de vie et vous voit avec ses références, son intimité à lui. On ne se connait pas plus que quelqu’un nous connaît. Ce ne sont que symboles… On EST. Pu la peine de se soucier du point de vue d’autrui et de se défendre… Chacun EST et vit dans son propre film avec ses points de vue / symboles.

3ème accord :  La vérité ne se prouve pas, elle existe, que nous le croyons ou non. Les mensonges en revanche n’existent que si nous les créons et survivent que si nous y croyons. Par exemple, on crée une superstition autour d’une chaise : la chaise EST, mais tout ce qui est créé autour est un mensonge, une déformation, des symboles que l’on se créé. La vérité conduit à l’authenticité, au bonheur. Les mensonges entrainent limitation, souffrances et drames. La conscience peut contrer les superstitions et l’ignorance. EST réel ce qui EST. La vérité ne s’exprime pas par les mots / les connaissances. Les mensonges oui, et il en existe des milliards. Nos connaissances accumulées peuvent parfois être un mur de brouillard où l’on voit ce que l’on veut voir et entendre ce que l’on veut entendre. Les suppositions, c’est chercher les ennuis parce que la plupart ne sont pas vraies ; elles sont fiction. Nous inventons toute une histoire qui n’est vraie que pour nous mais nous y croyons ! Ne rien prendre personnellement vous assure l’immunité dans les interactions avec autrui, et ne pas faire de supposition avec vous-même. Il faut toujours questionner, demander, être au clair.

Toutes les croyances ont un immense pouvoir et c’est à nous seuls de le prendre et d’en mesurer sa puissance… On choisit/donne notre accord ce dans quoi on veut croire.

4ème accord : Tout ce qu’on a appris dans la vie résulte toujours de la répétition et de la pratique… et on s’est toujours appliqués pour « faire de notre mieux ». Les 3 premiers accords peuvent paraître difficiles parce qu’on a toujours appris à faire exactement l’inverse mais le 4ème est facile et rend tout le reste possible. Faites toujours de votre mieux et répétez aussi souvent que possible pour vous améliorer. Pratiquez ! Les 3 premiers accords font partie de la réalité virtuelle, le 4ème accord fait partie de la réalité physique, de l’action !

5ème accord : Écoutez ce que les autres ont à vous communiquer de leur point de vue / de leur monde virtuel, sans juger, car on n’a pas à croire ou non à ce qui est dit… Il suffit d’écouter. Il n’est pas question d’avoir raison ou tort puisque ce sont des artistes qui s’expriment sur leur œuvre. C’est une histoire, pas la réalité. ECOUTER. Votre point de vue peut être exprimé, toujours en ayant conscience que ce n’est qu’un point de vue. Je suis responsable de ce que je dis, pas toujours de ce que vous avez appris puisque tout ce que vous avez appris n’est pas la vérité = Le pouvoir du doute : Voyez le réel et permettez-vous de douter de la symbolique. La vérité est silencieuse. Ne croyez pas tout… Doutez de ce que vous entendez.

Le rêve de l’attention première : c’est le « rêve ordinaire des humains » ou « des victimes ». La société nous a façonné une fausse image de nous, un mensonge et on vit « morts ». Pour sortir de cela, on doit passer par LA CONSCIENCE. Revenir à la VIE, c’est-à-dire la Vérité (pas les symboles).

Le rêve de l’attention seconde : les guerriers. Ils livrent (dans leur tête) une guerre contre tous les mensonges de la connaissance. Et SURTOUT : quoi qu’il ait pu vous arriver par le passé, ce n’est plus vrai aujourd’hui ! Le laisser partir ! Le guerrier passe à l’action pour provoquer des changements (depuis son intérieur). Il est plus facile d’être soi-même que d’être ce qu’on n’est pas. La vérité EST, on l’a compris, nous n’avons pas besoin d’y croire.

Le rêve de l’attention tierce : les maîtres. C’est le jour où l’on s’accepte soi-même comme on est et qu’on accepte les autres comme ils sont. Vous n’avez pas besoin de mots pour savoir qui vous êtes. Conscience que votre corps est un univers tout entier. L’amour est votre nature, et vous en avez conscience. Un maître a le contrôle absolu sur ses choix. « Je suis ». « Je suis ce que je suis et vous êtes ce que vous êtes ». C’est tout. C’est la Vérité. Il n’y a plus rien à justifier / croire. Être n’a rien à voir avec la connaissance. On n’a pas besoin d’apprendre à Être. Et une fois que l’on sait que l’on EST la vérité, il faut ensuite la voir. Se rapprocher de la simplicité de la vie. Voir ce que les gens expriment, ce qu’ils prétendent être ou croient être…Mais on sait à présent que tout le monde fait semblant. Vous, vous voyez la personne derrière l’histoire, derrière les symboles. Vous comprenez. Vous avez la CONSCIENCE. Rien n’oblige un maître à croire tout le monde, mais il le fait pourtant. Ce n’est pas de la supériorité ou d’être plus intelligent. Non. Il s’en fiche. Il est humble. Il est conscient, voyant. Il voit tout ce que chacun s’afflige, les symboles, les histoires, tout ! Le respect est la clef des maîtres. Se respecter, c’est s’accepter et respecter les autres, c’est les accepter eux. Le respect c’est l’acceptation de tout ce qui existe tel quel.

« Changez le monde en changeant votre monde » (le monde virtuel dans votre tête)

 Quelques citations du livre :

« On ne peut rien enseigner à autrui si l’on n’a pas tout d’abord capté son attention ; on ne peut rien apprendre non plus sans faire preuve d’attention. » p24

« La vérité ne se prouve pas ; elle existe, que nous y croyions ou non. Les mensonges, en revanche, n’existent que si nous les créons et ne survivent que si nous y croyons » p74

« Nous n’avons pas besoin de penser, nous avons besoin d’agir. C’est l’action qui fait toute la différence » p98

« Qu’elle soit vraie ou fictive, vous n’avez pas à croire l’histoire de quiconque. Vous n’avez pas besoin de vous forger une opinion quant à ce que dit autrui. Vous n’êtes pas non plus obligé d’exprimer votre opinion à vous. Pas besoin d’être d’accord ou de ne pas être d’accord. Il suffit d’écouter ». p117

« Ce n’est pas parce que les autres veulent quelque chose que vous devez nécessairement le leur donner » p118

« Notre planète est vivante […] et l’humanité toute entière travaille pour, comme tout organe de cet être. […] Toute l’humanité n’est qu’un seul être vivant […] Nous avons tous le même genre de corps ; la même sorte de cerveau, les mêmes besoins. Nous avons créé tous ces symboles pour nous comprendre. […] Nous sommes tous pareils. Aucun être humain n’est meilleur ou pire qu’un autre. […] Au niveau le plus profond de notre être ; il n’existe aucune différence entre un humain et un chien […] une mouche, une puce ou une fleur. Nous sommes tous pareils ; nous partageons tous la même origine, peu importe d’où nous vient notre histoire. […] Nous venons tous du même endroit, et nous y retournerons tous » p184-185

« Chacun de nous engendre un univers tout entier dans sa tête » p188

« En vérité, je ne sais pas ce que je suis. La seule chose que je sache, c’est que je SUIS. Je suis vivant et vous pouvez me toucher. Je rêve et j’ai conscience de rêver. En dehors de cela […] tout le reste n’est qu’une histoire. » p193

« Vous n’avez aucune mission de vie à remplir, sinon d’apprécier votre vie et d’être heureux. » p197

« Arrêtons de croire que nos différences nous rendent supérieurs ou inférieurs aux autres » p240

« En réalité, peu importe le temps que ça prendra. Nous ne sommes pas pressés, mais nous n’avons pas non plus de temps à perdre. Aidez-moi à changer le monde. » p244

Résumé Le Cinquième accord toltèque de Don José Ruiz et Don Miguel Ruiz
Le Cinquième accord toltèque de Don José Ruiz et Don Miguel Ruiz