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Le livre du Thé – Kakuzo Okakura (Résumé)

Résumé Le livre du thé Kakuzo Okakura

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle du “Livre du Thé”, écrit par Kakuzo Okakura.

Bonne lecture !


  1. Tout a subi l’influence du théisme dans la société japonaise (cuisine, porcelaine, peinture…). Le théisme, c’est l’adoration du beau parmi les vulgarités de l’existence quotidienne. Ce chapitre est aussi axé sur le clivage entre les sociétés occidentales et mes sociétés orientales (un peu agressif envers la mentalité et la manière de vivre des occidentaux « fermés d’esprit » -> en même temps ce livre a été écrit au début du 20ème siècle, remettons donc les propos dans le contexte de pensées de l’époque). Fin du chapitre axé sur la manière dont le thé s’est répandu en occident.
  2. Les différentes écoles du thé : thé bouilli, thé battu, thé infusé. Les bouddhistes utilisaient beaucoup le thé pour leurs longues méditations. La « bible » du thé se nomme le « Tch’a-king » (il existe 3 volumes). Près de Kyôto, à Uji, ce serait là que l’on trouverait le meilleur thé du monde à cette époque-là. La cérémonie du thé fut définitivement fixée au Japon au 15ème siècle. Le thé devient alors une religion de l’art de vivre, culte de la pureté et du raffinement.
  3. Points communs entre le Taoïsme et le Zen. Le taoïsme a formulé et le Zen a mis en pratique. Le zen renforce le taoïsme/ Importance du vide et de la méditation dans le Zen (c’est du vide que tout peut naître). Pas d’icônes, d’idoles à prier « physiquement ». La moindre action doit être accomplie dans la perfection.
  4. Description de la chambre de thé (pure, vide, dénuée d’ornements, asymétrie, petite, culte de l’imparfait, construction éphémère, on y laisse souvent quelque chose d’inachevé). A l’origine, c’était la partie d’un salon chez quelqu’un, puis, par la suite, c’est devenu une construction à part entière (« Suki-Ya »). Une bonne chambre de thé coûte plus cher à la construction qu’une maison ordinaire. Dans une chambre de thé traditionnelle, les portes sont basses, symbole d’humilité. La chambre de thé est vide de décos et recherche beaucoup l’asymétrie (très différent de l’occident sur ces deux points). Il ne doit jamais y avoir de répétition de forme, de couleur, de dessin. C’est un pur moment de répit la cérémonie du thé. L’industrialisation rend le raffinement de plus en plus difficile.

Puis description d’une cérémonie du thé « classique » ; tout doit être « parfait », d’une propreté irréprochable, chaque chose à sa place, chaque élément de la chambre très travaillée. Rien n’est laissé au hasard.

Dans la tradition Shintô, il y a une superstition qui pousse beaucoup à abandonner les maisons après la mort du propriétaire. Une autres qui consiste à être dans une maison neuve pour les jeunes mariés… Du coup, il y a beaucoup d’architectures en bois au Japon car c’est facile à construire et à démolir.

  • Le sens de l’art. Le chef-d’œuvre est en nous et nous sommes le chef-d’œuvre. L’esprit parle à l’esprit. L’art ennoblir l’humanité. L’art a de la valeur s’il parle à notre cœur (ce qui est différent du collectionneur !). Les maîtres du thé choisissent des objets de leur goût personnel. Attention à ne pas « aimer par la masse » (tout le monde applaudit donc j’applaudis aussi). On n’apprécie pas par la critique/le jugement des autres. L’art doit nous toucher nous personnellement.
  • Les fleurs. Elles nous accompagnent partout, dans la joie comme dans la tristesse. Elles se sacrifient en se privant de leur vie pour embellir la nôtre. Un maître des fleurs le fait avec soin et ne prend que celle dont il a besoin, avec son idée très précise en tête. Il les respecte. Il y a une véritable surabondance / tuerie des fleurs en occident (=> la fleur ne peut pas crier pour se défendre). Pour un maître, la fleur choisie est comme un maître sur son trône. Et quand elle fane, c’est retour à la terre ou la rivière.
  • Les maîtres du thé essaient d’être l’art eux-mêmes. Ils font beaucoup attention à leur apparence. Les jardins les plus célèbres du Japon ont été dessiné par des maîtres du thé. Les maîtres du thé ont laissé partout leur empreinte dans l’art et la conduite de vie (peintures, plats, vêtements, simplicité, etc.). Les maîtres du thé cherchent toujours à se tenir en harmonie avec le grand rythme de la vie, de l’univers. Ils sont toujours prêts à entrer dans « l’inconnu ».

Fin du livre : Célèbre histoire du dernier thé de Rikyû.

Résumé Le livre du thé Kakuzo Okakura
Le livre du thé Kakuzo Okakura