Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle de “L’Art du Bonheur”, écrit par Howard Cutler et le Dalaï Lama.
Bonne lecture !
Nous sommes tous « Humains », composés de la même manière ; même structure physique, nous avons tous un esprit et la nature de nos émotions sont toutes les mêmes. Il est important d’entrer en relation avec l’autre en tant qu’être humain.
Selon le D-L, le véritable but de la vie, c’est le bonheur (p25). On peut l’atteindre par l’exercice de l’Esprit. Eliminer les facteurs qui mènent à la souffrance et cultiver ceux qui conduisent au bonheur.
Les gens heureux sont sociables, souples, créatifs, et aptes à tolérer les frustrations de la vie quotidienne (donc pas égocentriques, à se replier ou à se soucier de leur seul plaisir). C’est l’Etat d’esprit, plus que les évènements extérieurs, qui déterminent le bonheur, notre perception de la situation, notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. p31
La paix de l’Esprit s’enracine dans l’affection et la compassion, pas dans l’insensibilité ou l’indifférence. Ça demande beaucoup de sensibilité et d’émotion.
Contentement intérieur : « Ai-je vraiment besoin de ceci / cela ? ». Apprécier ce que l’on a.
Le bonheur et le plaisir sont deux choses différentes. p43
Le premier pas dans la recherche du bonheur, c’est l’apprentissage.
Pour atteindre le bonheur authentique, il faut transformer le regard que l’on porte sur le Monde et sa manière de penser + renoncer à l’idée d’une clé unique. Transformer l’Esprit demande du temps et une pratique progressive.
Notre nature fondamentale : « Depuis les 1ers jours jusqu’à la mort, on se nourrit de l’affection des autres ». « Je garde la ferme conviction que la nature humaine est essentiellement bonne et compatissante ». Tendre la main aux autres peut être un trait tout aussi fondamental de notre nature que de communiquer. Quand on regarde un bébé / les enfants, on ne peut pas nier la bonté essentielle de l’Être Humain. On pourrait affirmer qu’on enfant naît programmé dans le but d’apporter plaisir et joie aux autres.
« Si vous le pouvez, rendez service aux autres, aux être sensibles. Sinon, abstenez-vous au moins de leur faire du mal. » p71
Arrêter d’attendre de l’autre qu’il prenne l’initiative de faire le 1er pas. Ça dresse une barrière et un isolement. Approcher les autres dans un esprit de compassion.
Attention à la dépendance à l’autre dans une volonté d’intimité exclusivement réservée à une relation de couple. L’intimité repose que la volonté de s’ouvrir aux autres, de nouer des liens authentiques et profonds fondés sur notre humanité commune selon le Dalaï-Lama.
« Devant la difficulté, il est extrêmement utile de savoir se mettre à la place de l’autre ». C’est une technique bouddhiste qui demande d’adopter le point de vue de l’autre avant le sien. L’ouverture d’esprit et l’honnêteté sont des qualités utiles. « Chacun de nous possède une enveloppe corporelle, un esprit, des émotions. Tous, nous sommes nés de la même façon, et tous, nous mourrons. Tous, nous souhaitons le bonheur et ne voulons pas souffrir. » p95
Comme source de bonheur, l’histoire d’amour laisse à désirer car tout peut s’écrouler en l’absence / la perte de l’autre. Se sentir complété par l’autre n’est pas une bonne source.
« La compassion se définit sommairement comme un état d’esprit non violent, non offensif, non agressif. C’est une posture mentale fondée sur le souhait de voir les autres se libérer de leur souffrance » p115 = considérer qu’aucun être vivant ne souhaite souffrir. « On pourrait définir la compassion comme la sensation de l’insoutenable devant la souffrance de l’autre ».
Si chacun déploie tous ses efforts de bonté, cultive la compassion pour aller vers un monde meilleur, alors il pourra se dire : « au moins, j’ai fait de mon mieux ».
« Accepter la souffrance comme une donnée naturelle de l’existence humaine, pour s’attaquer courageusement aux problèmes sans détour. » p134. Et on peut se préparer aux différentes souffrances. Selon la pensée bouddhiste, les racines de la souffrance (« les 3 poisons de l’esprit ») sont l’ignorance, le désir sans frein et l’aversion. Reporter la faute sur autrui, se faire victime est une manière de perpétuer la souffrance. Il faut rechercher les causes du malheur en explorant des solutions à tous les niveaux (mondial, social, familial et individuel). Souvent, on se créé notre propre souffrance et aggravons notre douleur en prenant les choses trop à cœur et exagérant sur des évènements mineurs (p148) ; ou encore en se croyant seul au monde à vivre l’insoutenable. => Le but le plus simple ne peut s’atteindre que grâce à l’action (y compris le fait de choisir de s’affranchir de la souffrance).
Si quelqu’un nous ment : le motif de son mensonge est-il blâmable ?
Tout change toujours dans tous les phénomènes / domaines de la vie. Chaque évènement, chaque phénomène possède plusieurs facettes. Tout est relatif.
« Traiter nos ennemis avec la plus grande déférence, en raison des opportunités qu’ils nous offrent de mûrir. » p170
Développer une grande souplesse d’esprit (prendre les choses dans leur globalité / petit détail). La souplesse d’Esprit aide à accepter les transformations du monde extérieur / les conflits intérieurs).
Les données capitales de la vie quotidienne selon le Dalaï-Lama : Equilibre, Savoir-Faire et prendre soin d’éviter les Extrêmes.
Il faut se préparer à l’avance à la douleur et la souffrance, non pas attendre qu’elle arrive. « Un arbre qui plonge loin ses racines résistera au plus violent des orages ; en revanche, il ne peut faire croître ses racines juste quand l’orage pointe à l’horizon ». p189
Pour commencer à changer quelque chose, il faut de la volonté, de la détermination, de l’action et de l’effort. Beaucoup de patience et de pratique. Se fixer des objectifs raisonnables sinon, parfois trop de difficultés et ensuite déception. Et se souvenir que « aucun changement authentique ne survient du jour au lendemain. » p213
Notre état d’esprit positif peut agir comme antidote à nos tendances négatives.
Patience, tolérance, gentillesse = antidote aux états d’esprit négatifs.
Colère + haine = mauvais sur tous les plans (physique, dans la relation aux autres et pour soi). => Observer et comprendre pourquoi une chose nous met en colère. Quand la colère ou la haine ne sont pas surveillées, pas contrôlées, elles s’aggravent. On peut réagir de manière agressive à quelque chose, mais on peut aussi en décider autrement. p242 Le plus sage reste de fuir les personnes hostiles (et d’éviter les récidives !).
Il n’y a rien de mal à se souvenir d’évènements passés négatifs. Simplement ne pas les poursuivre dans une posture de colère, et savoir pardonner.
L’anxiété peut porter atteinte au jugement, accroître l’irritabilité et entraver l’efficacité ; remplacer les pensées anxieuses par des pensées et des attitudes rationnelles. « Si cette situation ou ce problème sont tels que je ne puisse pas y remédier, alors, ça ne sert à rien de s’en soucier ». p252 = rechercher une solution et non pas chercher à se faire du souci. « S’il y a une solution, cela ne sert à rien de s’inquiéter. S’il n’y a pas de solution, s’inquiéter est tout aussi inutile » p257.
« L’honnêteté et la confiance en soi sont étroitement liés […] Plus vous serez honnête, plus vous serez ouvert, moins vous aurez peur, parce que vous n’éprouverez plus aucune anxiété à l’idée d’être exposé ou révélé aux yeux des autres. » p264
« Je crois que chaque individu devrait veiller à s’engager dans le cheminement spirituel le mieux adapté à ses dispositions mentales, à ses inclinations naturelles, à son tempérament, à ses convictions, à sa famille, et à son milieu culturel. […] Nous devons apprécier à leur juste valeur toutes les grandes traditions religieuses de la planète. » p278-279
« La vraie spiritualité, elle, devrait avoir pour résultat de rendre la personne plus calme, plus heureuse, et plus sereine. » p291
« La vraie spiritualité est une attitude mentale que vous pouvez pratiquer à tout moment ».
