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Le Pouvoir du Moment Présent – Eckhart Tolle (Résumé)

Résumé Le Pouvoir du Moment Présent d'Eckhart Tolle

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle du “Pouvoir du Moment Présent”, écrit par Eckhart Tolle.

Bonne lecture !


“Lorsque l’on vit des moments de pleine présence à ce que l’on fait / regarde, la beauté se manifeste.”

Trois mythes erronés : L’humanité a atteint le sommet de son développement / Nous sommes totalement séparés les uns des autres, de la nature et du cosmos / Le monde matériel est tout ce qui existe.  

Notre mental fait trop de bruit. A bon escient, c’est un outil magnifique, mais très destructeur dans le cas contraire (il finit par se servir de nous plutôt que nous de lui). Pour se libérer du mental = observez sans juger la petite voix pleine de peurs, de doutes, d’inquiétudes. En l’observant, on se place à l’extérieur de la pensée, et donc on ne s’identifie pas à elle (=CONSCIENCE). Sinon, la pensée compulsive non contrôlé, non observée peut entraîner une sérieuse perte d’énergie.

Émotion = réaction du corps au mental. Toujours écouter, observer l’émotion car elle est la vérité alors que le mental peut mentir. Observer sans analyser ; « qu’est ce qui se passe en moi en ce moment ? ». Comme la pensée, on observe l’émotion, lui permettant d’exister sans être contrôlé par elle.

La souffrance que l’on se créé = non-acceptation / résistance à ce qui EST. « L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent » p49. De plus, la souffrance se créé aussi avec les résidus de souffrance passée ( = essayer de ne plus « créer du temps, VIVRE juste l’instant présent). La souffrance créé la souffrance, et se soutient elle-même. Pareil que pour le mental et les émotions = OBSERVER la souffrance en nous (sans analyser / sans jugement). Etre présent à soi et l’accepter comme une partie de ce qui EST en ce moment.

Le pouvoir du moment présent, c’est « le pouvoir de votre propre présence consciente. » p57. Et nous sommes les seuls à pouvoir faire ce travail de transformation sur nous. Pour Être, il suffit de s’approprier sa conscience, au détriment du mental.

Il faut faire la distinction entre une peur psychologique (ce qui pourrait arriver) et une peur concrète (face à un danger réel, immédiat).

Avoir raison ou tort n’a aucun impact quand on est désidentifié du mental (on peut exprimer notre point de vue dans agressivité ou sans être sur la défensive).

Attention à l’identité que l’ego nous créé ; on n’est rien de tout cela. Et si l’on cherche notre bonheur là-dedans (ego, mental, matériel, etc.), il y aura toujours un vide. => Ne cherchez pas votre MOI dans le mental. L’Être est votre MOI le plus profond.

Se sortir de la dimension temporelle : il n’existe rien d’autre que le présent, pleinement, maintenant. Il faut se défaire du temps psychologique. Il n’y a jamais un instant de votre vie qui n’est pas « en ce moment ». La négativité résulte de l’accumulation de temps psychologique et de la dénégation du présent. « Avez-vous un problème maintenant ? » Là ? tout de suite ? Tous les problèmes sont des illusions du mental. « [Le présent] est l’unique chose qui soit. Parce que c’est tout ce qui existe. » p65

Face à la négativité, aux tourments, on se pollue soi-même et les autres autour. Acceptez (après observation) toutes vos pensées, émotions, humeurs telles qu’elles viennent. En en ayant conscience, vous évitez de les rejeter sur les autres. (Nb : se plaindre, se lamenter, c’est encore et toujours ne pas accepter ce qui est).

Arrêtez de tout contrôler, de vouloir le « but » avant de passer à l’action. Commencez à vivre maintenant ! N’attendez pas ! Lâchez-prise !

Le mental collectif est en grand danger car actuellement, il est dans un état d’inconscience global. « Le mental collectif est l’entité la plus dangereusement démente et destructrice que la planète ait jamais connue ». p118 « Sans un profond changement de la conscience humaine, la souffrance du monde entier est un trou sans fond ». p220

En présence d’un maître spirituel ou d’un groupe de personnes qui vibrent la même chose ensemble, le champ énergétique est intense. C’est un bon moyen de se développer soi-même, Être. (Attention à ne pas dépendre des autres en revanche ! Présence intéressante, mais pas dépendance !). « Jouer le rôle du feu [qui éclaire, qui guide], c’est l’une des fonctions du maître spirituel ». p58

Attention à ne pas négliger notre corps physique ! (ce que les religions font parfois). Il faut être entièrement connecté à soi sur tous les plans et bien s’ancrer, être présent à soi pour les prises de décision. S’écouter. Écouter son Être. « Pensez avec votre corps ».

Le non-manifeste = source invisible de toutes les choses, l’Être à l’intérieur de tous les êtres. = conscience : on sent l’essence divine / le sacré dans chaque créature.

Le corps énergétique est intemporel contrairement au corps physique.

Tout ce qui est réel ou d’une valeur véritable dans votre personnalité appartient à votre vraie nature. Ceci ne se perd jamais. »

L’amour est un état, au plus profond de nous… Pas à l’extérieur. Inutile de chercher à « changer l’autre » dans une relation. Regarder les choses en face quand une relation ne fonctionne pas et se transforme en relation de souffrance. = ne pas s’accrocher à de vieux scénarios / de fausses promesses de « résolution de problèmes ». = être celui qui ne juge pas, reconnaît et accepte… Dire ce que l’on ressent sans faire de reproches et écouter l’autre en le laissant s’exprimer en retour.

Vous-même êtes uniquement responsables de votre vie intérieure et personne d’autre !

Voir (savoir) qu’il y a une leçon à tirer de chaque situation négative. En bref, du coup, les circonstances de la vie sont ce qu’elles sont… (ni vraiment positives, ni vraiment négatives).

Attention à ne pas nourrir son « mélodrame personnel » = accepter totalement ce qui est. « La plupart des gens adorent leur mélodrame personnel, car leur histoire constitue leur identité » p198

Rien n’est permanent. Notre énergie et notre forme physique ont des cycles. On ne peut pas toujours être à son maximum. De même qu’une situation peut être soumise aux polarités (être bon un jour, devenir négatif ensuite…). Tout change toujours. L’accepter ! Et l’apprécier… Tout est cyclique.

Il existe autant d’êtres que de formes de conscience différentes, et pourtant, tous les mondes ne font qu’un.

On ne peut pas combattre l’obscurité. Il faut l’éclairer. La combattre, c’est perdre de l’énergie inutilement.

Profonde sagesse = laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister. = c’est le lâcher-prise. (attention, ça ne veut pas forcément dire que l’on doit accepter une situation indésirable ou désagréable). Le lâcher-prise, ce n’est pas du « je m’en foutisme ». Pour finir, se couper de ses émotions, ce n’est pas nous plus du lâcher-prise.

Toujours : ÉCOUTER, ACCEPTER, AVANCER.

Être intelligent, avoir beaucoup étudier et être bien éduqué ne nous empêche pas d’être inconscient (tant que l’on reste 100% identifié à son mental, on vit inconsciemment).

Quelques citations du livre :

« L’illumination est tout simplement votre état naturel, la sensation de ne faire qu’un avec l’Etre » p28 « Atteindre l’illumination signifie s’élever au-delà de la pensée […] ». p39

« L’identification au mental créé chez vous un écran opaque de concepts, d’étiquettes, d’images, de mots, de jugement et de définitions qui empêchent toute vraie relation. »

« Une croyance peut certes vous réconforter. Par contre, seule l’expérience peut vous libérer. » p32

« Environ 80 à 90% de la pensée chez l’humain est non seulement répétitive et inutile, mais aussi en grande partie nuisible en raison de sa nature souvent négative et dysfonctionnelle. » p38

« Quand vous grandissez, vous vous faites une image mentale de qui vous êtes en fonction de votre conditionnement familial et culturel. On pourrait appeler ce « moi fantôme », l’ego. » p38

« Une émotion est la réaction de votre corps à votre mental, ou encore le reflet de votre mental dans le corps. » p41

« L’amour, la joie et la paix sont des états profonds de l’Être […] leur origine se situe au-delà du mental. » p46

« Le plaisir est toujours provoqué par quelque chose d’extérieur à vous, alors que la joie émane de l’intérieur. Autrement dit, la chose qui vous procure du plaisir aujourd’hui vous fera souffrir demain. » p46

« Il existe deux types de souffrances : celle que vous créez maintenant et la souffrance passée qui continue de vivre en vous […] ». p48

« Le moment présent est toujours uniquement ce que vous avez » p50

« L’accumulation de temps dans le mental humain, collectif et individuel comporte également, en quantité immense, des résidus de souffrance passée. » p50

« La souffrance ne peut soutenir qu’elle-même. Elle ne peut se nourrir de la joie, qu’elle trouve vraiment indigeste ». p53

« On peut tout dévoiler en l’exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière » (St Paul) « Tout comme vous ne pouvez vous battre contre l’obscurité, vous ne pouvez pas vous battre non plus contre le corps de souffrance. » p55

 « Comme le nombre de gens ayant dépassé le mental est encore extrêmement restreint, on peut tenir pour acquis que presque tous ceux que l’on rencontre ou que l’on connaît vivent dans la peur. » p61

 « Il n’y a jamais un instant dans votre vie qui n’est pas « ce moment. » p74

« Avez-vous un problème maintenant ? […] Il n’y a aucun problème. Il y a seulement des situations dont il faut s’occuper dans le moment présent » p80

« Si vous vous êtes déjà trouvé dans une situation de vie ou de mort, vous savez que celle-ci n’était pas un problème. En fait, le mental n’a pas eu le temps de tergiverser et d’en faire un problème. En cas de véritable urgence, le mental fige et vous devenez totalement disponible au moment présent. […] En situation d’urgence, vous survivez ou pas. D’une façon comme d’une autre, ce n’est pas un problème. » p82

« Certaines personnes voudraient toujours être ailleurs. Leur « ici » ne leur suffit jamais » p99

« Il n’est pas rare que des gens passent leur vie à attendre pour commencer à vivre » p102

« Dans le monde extérieur, votre périple est peut être fait d’un million de pas. Dans votre monde intérieur, il n’en comprend qu’un : celui que vous faites maintenant » p105

« Tout ce qui est vivant. Le soleil, , la Terre, les plantes, les animaux, les humains sont tous des expressions de la conscience à divers degrés » p115

 « Il y a infiniment plus d’intelligence dans l’Etre que dans votre tête ». p134

« Trois relations qui n’ont pas fonctionné en autant d’années vous amèneront fort probablement plus à vous réveiller que trois années sur une île déserte ou reclus dans votre chambre » p169

« La lumière est trop douloureuse pour quiconque veut rester dans l’obscurité ». p181

« De nombreuses sortes de maladies sont le produit de la perpétuelle résistance de l’ego, qui occasionne des restrictions et des blocages du flot de l’énergie dans le corps ». p197

 « J’ai appris à n’offrir aucune résistance à ce qui est, à laisser le moment présent être tel qu’il est et à accepter la nature impermanente de toute chose et de toute circonstance. J’ai donc trouvé la paix ». p204

« Quand vous êtes spirituellement éveillé, la compassion devient une forme de guérison dans le sens le plus large […]. Chacune des personnes avec qui vous entrerez en contact sera touchée par votre présence et par la paix qui émanera de vous, que vous en soyez conscient ou pas » p218

Résumé Le Pouvoir du Moment Présent d'Eckhart Tolle
Le Pouvoir du Moment Présent d’Eckhart Tolle