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L’Âme du Monde – Frédéric Lenoir (Résumé)

Résumé L'Âme du Monde de Frédéric Lenoir

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle de “L’Âme du Monde”, écrit par Frédéric Lenoir.

Bonne lecture !


La parabole de l’éléphant ; Un jour, un roi demande à des aveugles de naissance s’ils connaissent les éléphants. Les aveugles répondent que non. Le roi leur demande alors s’ils désirent connaître leur forme. Ils acquissent et le roi fait alors entrer un éléphant afin que les aveugles puissent en connaître la forme en le touchant. Un des aveugles touche la trompe, l’autre la queue, l’autre les oreilles, l’autre les défenses, etc. A tous, le roi dit « ceci est l’éléphant ». Pour celui qui a touché la trompe, l’éléphant ressemble à une grosse liane, pour celui qui a touché son oreille, il ressemble à une feuille de bananier, pour celui qui a touché la cuisse, l’éléphant est semblable à un arbre, etc. Et les aveugles s’accusent tous d’avoir tort. Pourtant tous ont bien raison, mais ils n’ont qu’une partie de ce qui « EST ». Le roi leur dit alors « Le corps de l’éléphant est unique. Ce sont les perceptions divergentes de chacune de ces parties qui ont produit ces erreurs ». C’est exactement ce qui se passe avec les religions. (Chapitre 4)

L’enseignement oral est le meilleur pour l’enseignement spirituel car il est vivant, non figé. P35

La spiritualité au sens profond, c’est de mettre de côté nos croyances et se concentrer sur l’attitude à avoir en cette vie pour la réussir au sens profond du terme. P40

Au-delà des dogmes et des rituels, la spiritualité nous unit dans la recherche de sagesse (« Philosophie » = amour de la sagesse). P40

Nous allons voir Sept enseignements principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. On choisira comme terme « l’âme du monde », pour désigner la présence dans l’univers, la force mystique et bonne qui maintient l’ordre du monde, (au-delà des dogmes religieux). P45

Premier enseignement : S’interroger sur le sens de la vie et se reconnecter à la VIE par l’Esprit.

Beaucoup d’Hommes (surtout ceux qui dirigent et sont riches) ne se sont jamais interrogés sur le sens de leur existence et vivent selon leurs pulsions et leurs besoins immédiats. L’Homme possède en lui deux trésors : La clarté d’esprit, qui peut le rendre libre / La bonté du cœur, qui peut le rendre heureux. Malheureux sont les Hommes qui vivent comme des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie. Beaucoup d’humains passent l’essentiel de leur vie à se soucier de choses futiles et matérielles, en oubliant de vivre les expériences essentielles ; l’amour, l’amitié, l’activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde. Le superflu est onéreux / l’essentiel est offert = ce que la vie nous donne de meilleur ne coûte rien. Beaucoup descendent le fleuve plutôt que de remonter à la source (ou tous les autres noms qu’on lui donne). La source est cachée comme un trésor et notre intention suffit à nous y mener (pas besoin de savoir où elle se trouve). C’est le chemin et les expériences qui nous y mènent. Parfois, il y a aussi des confusions que l’on fait entre soif de l’Âme et désirs sensibles / satisfaction des sens, sans jamais être comblés (le désir est sans limites). L’essentiel de notre bonheur ne relève pas de nos possessions mais de la paix de notre Âme. Tout est attitude intérieure (=état d’esprit).

Second enseignement : Le « noble attelage » est composé de deux chevaux et d’un cocher.

Les deux chevaux sont le corps physique et le corps émotionnel / psychique, et le cocher, c’est l’âme spirituelle. Toujours prendre soin des DEUX montures ET du cocher + les faire travailler ensemble. L’esprit doit maîtriser ses deux montures (Attention, pas tyranniser). Les chevaux n’ont pas la compréhension immédiate du chemin à parcourir et ne font que réagir à leurs sensations immédiates -> l’Esprit donne une direction et une signification à la Vie. « A l’coute de l’intelligence du cœur, il détermine le meilleur chemin à suivre en fonction du but à atteindre. Il hiérarchise les valeurs et fixe les priorités qui permettent de faire le bon choix à chaque carrefour de la vie. ». L’outil parfait pour favoriser l’entente du noble attelage : la méditation.

Troisième enseignement : La véritable liberté est la liberté intérieure + PASSER DE L’IGNORANCE A LA CONNAISSANCE !

« Nous sommes tous prisonniers de nos peurs, de nos pulsions, de notre caractère, de nos habitudes, de nos émotions […] Esclaves de nous-mêmes, nous sommes les seuls à pouvoir nous libérer de cette prison intérieure ». OUTILS = introspection, observation, connaissance de soi. « L’Homme qui ne se connaît pas est comme un aveugle ; il marche sans assurance et risque à tout instant de heurter un obstacle ou de s’égarer ». p74 Certains Hommes se complaisent dans cette prison intérieure -> On ne peut rien faire contre cette servitude volontaire sinon attendre que ça leur devienne insupportable pour qu’ils choisissent de changer. Liberté = se rendre également libre de l’emprise du matériel et libre du regard de l’Autre. « Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire. Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux ! » p78

Quatrième enseignement : Ouvrir son cœur à l’Amour

« La morale est la loi de la raison, l’amour est la loi du cœur ». p86. La relation que nous entretenons avec nos parents dans l’enfance détermine notre manière d’aimer. Beau paragraphe sur l’amour en haut de la page 92.

Cinquième enseignement : Les qualités à cultiver et les poisons à rejeter

« Nourris ce qu’il y a de bon, de juste, de lumineux en toi. Affame ce qu’il y a de mauvais, de négatif, d’obscur ». p96 Plus on vieillit, plus il est difficile de se transformer et d’éliminer les poisons en nous qui nous détruisent.

CultivezFuyez
L’effort (et le repos uniquement après), la douceur, la bonne humeur, la gaieté, l’humour, la foi, la confiance, la générosité, le courage, la force, la bienveillance, la bonté, la vérité, la souplesse (adaptation/justesse), la justice (sans justice, aucune vie commune n’est possible), l’humilité, le contentement et la sobriété (se débarrasser du superflu), la gratitude, la prudence (responsabilité avant d’agir), la tempérance (entre manque et surabondance), la patience, le service à l’Autre, le pardon, la tolérance.L’indifférence et l’insensibilité, la paresse, la violence (et maîtriser sa colère), l’avarice, la mesquinerie, l’égoïsme (ces trois-là amènent le cœur à se fermer), le mensonge (c’est un poison de l’âme), la rigidité inapte au flex de la vie, l’orgueil (croire qu’on a besoin de personne et qu’on est supérieur aux autres), la convoitise, l’impulsivité, la domination sur l’autre. Fuir les extrêmes (6ème enseignement)

Sixième enseignement : L’Art de Vivre (= l’EXPÉRIENCE ! Vivre dans l’instant présent)

Pratiquer l’attachement / détachement = chacun poursuit sa propre destinée. La séparation est tout aussi importante que l’union. Tout est impermanent. « On ne progresse pas malgré les épreuves et les difficultés quotidiennes, mais grâce aux épreuves et aux difficultés quotidiennes. De la même manière qu’on passe d’un étage à un autre non pas à cause des marches, mais grâce à elles. […] Ne soyons pas les victimes des évènements extérieurs, mais leurs disciples ». Adopter une distance sereine face aux évènements de la vie ; agréables ou douloureux (ce que l’on appelle « l’équanimité »). On a besoin de SILENCE pour entendre l’Âme du monde (un esprit préoccupé, agité, actif ne peut avoir accès à sa source profonde). Se connecter à des pensées positives, optimistes, confiantes pour embellir son énergie et son existence. Prendre conscience de la puissance de la paroles (les dégâts, comme les miracles qu’elle peut induire). Essayer de poser des actes JUSTES au maximum -> « Il est plus facile d’être sage en Esprit qu’en actes » p115.

Septième enseignement : L’acceptation de ce qui EST

Quand on tombe malade, la meilleure chose à faire c’est de l’accepter dans un premier temps, PUIS, de PASSER à l’action pour guérir. Oui, il y a de la tristesse et de la colère qui sortent mais le mieux à faire, c’est de les dépasser. « Le monde est aussi neutre que ces miroirs. […] Soyez heureux, le monde l’est. Soyez anxieux, il l’est aussi. » p121. « Accepte les grandes lois de la vie et rien ne te troublera » p122. Accepter tout ce qui est en nous / fait partie de nous, même notre part d’ombre. Tout faire pour éviter la souffrance est négatif (et propice à nier ce qui EST réellement à l’intérieur de nous). « La vie veut que nous ayons besoin les uns des autres et que nous puissions nous soutenir dans l’amour. L’Âme du monde a fait ainsi : chaque être est doté d’un don qui lui permet d’être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d’une faille, d’une fêlure, d’une fragilité, qui réclame l’aide d’autrui » p123. Chacun est maître de ses croyances, de son vécu et est en capacité de changer SON monde.

La sagesse éternelle, c’est de passer de la Conscience égotique à la Conscience Universelle.

La vie entière est un voyage initiatique.

Résumé L'Âme du Monde de Frédéric Lenoir
L’Âme du Monde de Frédéric Lenoir