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Juste après la Fin du Monde – Frédéric Lenoir (Résumé)

Résumé Juste après la fin du monde de Frédéric Lenoir

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de ma fiche-lecture personnelle de “Juste après la fin du Monde”, écrit par Frédéric Lenoir.

Bonne lecture !


1. Émerveillement. L’émerveillement = mère de toutes les qualités pour grandir en humanité.

2. Nourriture. Manger est un acte sacré.

3. Émotions. Harmonie – tout dans ce monde est régit par l’harmonie, et dès que quelque chose sort de l’harmonie et crée une dissonance, on le fait sortir… L’esprit de possession, d’avidité, de convoitise et de domination sont les quatre fléaux qui corrompent le cœur des hommes.

4. Harmonie. Pour maintenir l’harmonie, nous devons apprendre à vivre avec nos différences, en comprenant qu’elles sont une richesse, car nous avons besoin de nos complémentarités pour vivre bien.

5. Homme et Femme. Nous sommes composés de tout ; des notions contradictoires vérité/mensonge, bon/mauvais, justice/injustice, courage/lâcheté…mais la pratique de la vertu rend plus heureux que de vivre dans le mensonge, le mal, la lâcheté, la malveillance. Le cœur humain s’épanouit plus dans la vertu que dans le vice, dans l’amour que dans la haine, dans la lumière de la connaissance que dans les ténèbres de l’ignorance. “Le monde sera ce que nous désirons qu’il soit, comme notre vie sera heureuse ou malheureuse, bonne ou mauvaise, principalement en fonction de nos désirs et de nos choix.” p45

7. Foi. L’esprit peut être utilisé comme instrument de médecine. C’est simplement qu’à aujourd’hui, on n’est pas encore capable d’expliquer comment ça agit.

8. Amour. Aucune relation, quelle qu’elle soit, ne peut se permettre d’éteindre la flemme de notre joie de vivre.

9. Solitude. La solitude est intéressante pour apprendre à se connaître, à s’aimer et à écouter la musique de notre âme, mais une trop grande solitude n’est pas bonne non plus car l’être humain a besoin d’être en communion avec ses semblables pour s’épanouir. Tout est une question d’équilibre.

10. Parole Juste. Chaque parole doit passer sous 3 tamis : celui de la vérité, celui de la bienveillance, celui de l’utilité.

11. Combat intérieur. On a tous deux loups en nous ; un bon un mauvais. Celui qui gagne, c’est celui que l’on nourrit.

12. Bonheur. Voir le bonheur comme un état durable et global de satisfaction de l’existence et non pas quelque chose qui dépend de notre EXPÉRIENCE (les hauts, les bas, la joie, la tristesse, le deuil, la naissance…). = Apprendre à aimer la vie telle qu’elle est.

13.  Souvenirs. Bref résumé de l’âme du monde.

14. Causes et effets. Ce que tu fais, l’univers te le renvoie… Fais du positif et il te renvoie du positif, répands le négatif et tu recevras le négatif.

15. Le paradis et l’enfer n’existent pas dans l’au-delà, mais ils existent ici-bas. Le paradis, c’est la joie parfaite qui illumine notre être lorsque tout est juste, bon, harmonieux. L’enfer, c’est la prison de nos passions ; la haine, la jalousie, le ressentiment, l’envie, la débauche… Tout ce qui nous coupe de la vérité et de la justesse, du respect de nous-mêmes et des autres. En enfer on connaît des petits plaisirs mais jamais des grandes joies. L’amour la compassion et le pardon dont les énergies les plus puissants de l’univers.

16. Violence. La violence est légitime face à celui qui entend profiter de sa force pour s’attaquer à une personne plus faible. S’il n’y a pas d’autre solution pour se défendre (défendre sa vie ou celle d’un autre par exemple) il n’y a aucun mal. On agit par amour pour soi ou amour pour l’autre. Il est vrai qu’en général, on ne répond pas à la violence par la violence, mais dans des situations extrêmes, l’application de règles morales sont bien souvent impossibles.

17. Le serviteur. Pour réparer les dégâts du poison, utiliser les plantes, puis utiliser la prière qui renforce l’énergie vitale et qui permet au corps de mieux lutter contre le mal qui ronge.

18. Seconde Naissance. Bien se connaître soi-même est au fondement d’une vie bonne et heureuse. On a chacun des dons, des qualités, des fragilités, des parts d’ombre qui nous sont propres et il nous appartient de les identifier. Introspection/observation = analyse de nos réactions émotionnelles face aux événements de nos vies ; chaque ressenti, émotion, désir, pulsion, satisfaction ou non satisfaction vont apporter leur pierre à la construction de notre ego. Notre ego et notre mental se construisent aussi à travers nos relations aux autres et leur regard. Cela peut nous éloigner de nous-mêmes, de notre nature singulière et profonde, de nos goûts et de nos aspirations les plus personnelles. C’est pk un jour il devient précieux d’utiliser la puissance de notre esprit pour nous connaître réellement et démasquer les mensonges du mental et les failles de l’ego.

19. Désir. Apprendre à limiter nos désirs de possession et vivre sobrement avec les choses fondamentales nécessaires au bien-être. Ce qui a fait périr l’Ancien Monde, ce n’est pas le progrès technique, mais l’incapacité des Hommes à passer ce progrès au filtre de la conscience. Si un outil vous aide à travailler avec moins de peine, utilisez-le ! Sachez seulement vous limiter dans vos désirs lorsque ceux-ci ont pour effet de créer de la souffrance et d’exploiter les humains, les animaux ou d’abîmer la nature. Le respect de la loi universelle d’Harmonie doit toujours guider vos actions. Le désir est un bien précieux. Nos désirs sont les moteurs de nos existences. Mais, lorsque le désir devient une obsession, il nous asservi et nous rend malheureux et dangereux pour les autres. Le désir doit donc rester sous la maîtrise de notre cœur et de notre intelligence.  Différence entre le désir détachement et le désir attaché. Le désir attaché peut nous rendre violent ou malheureux.

20. Acceptation. Apprenons à distinguer ce qui dépend de nous et sur quoi nous pouvons agir (certains événements extérieurs, notre monde intérieur) de ce qui ne dépend pas de nous (les évènements du monde extérieur sur lesquels nous n’avons aucune prise). Accepter ce que nous ne pouvons pas changer. L’acceptation est active car elle nous fait accepter la vie et le réel même quand ceux-ci vont à l’encontre de nos souhaits. “La vie n’est pas belle en soi. Elle est belle parce que je la trouve belle et que j’apprends, chaque jour davantage, à l’aimer comme elle est, parfois modelable, parfois indomptable, et non pas uniquement comme je voudrais qu’elle soit, sous mon entier contrôle.” p136

21. Souffrance. Conserver une paix intérieure nous aidera à mieux lutter contre les maux du corps. Tout ce qui se produit dans notre corps affecte note esprit mais tout ce qui se produit dans notre esprit affecte aussi notre corps. La vie est tissée de souffrances et de plaisirs, de peines et de joies (joie de la contemplation et de la présence à chaque fois que quelque chose est BEAU, agréable). Se le rappeler quand nous souffrons peut-être d’un grand secours. Se focaliser uniquement sur la souffrance nous fait oublier tous les moments heureux de notre existence.

22. Liberté. Il existe plusieurs dimensions à la liberté (extérieures et intérieures). Ne pas opposer contrainte et engagement à la liberté. Alors là on devient vraiment libre + Liberté intérieure d’être maître de soi (de ses pulsions, émotions, désirs, pensées, croyances…). Un homme qui n’est plus esclave de tout cela ne subit plus sa vie, il en est le créateur.

23. Les saisons de la vie. L’existence de l’humain passe par 4 grandes étapes : l’enfance, l’adolescence, la maturité et la vieillesse. Chaque saison a ses forces et ses faiblesses… Enfance (printemps) : fragilité, spontanéité, simplicité, émerveillement. L’éducation a 3 mission : rendre autonome, leur donner confiance en eux, vivre en harmonie avec les autres êtres qui les entoure et être responsables ; Ado (été) : période de troubles, envie d’apprendre des adultes mais aussi de penser par lui-même. Désir d’indépendance mais aussi envie de rester dans le cocon rassurant de la famille. Bouleversements aussi avec les changements du corps et des pulsions/ désirs. Jeune Adulte.  Le jeune adulte= âge solaire où le corps et le cerveau offrent le maximum de leurs capacités ; Maturité (automne) : premiers bilans de son existence. Réorientation de la vie amoureuse ou professionnelle. On récolte ce qu’on a semé ; Vieillesse (hiver) : Moment de ralentissement. Ressemblance avec l’enfance (dépendance, caractères très simplifiés joie/colère etc.) les humains qui vivent une vie riche intérieurement la traversent beaucoup plus sereinement que les autres.

26. Noésis. Ville où on apprend la philosophie (théorie et ateliers de discussion), la psychologie et les sciences cognitives, les langues, les mathématiques, les sciences de la nature, l’histoire et la géographie, le savoir être et le vivre ensemble, l’anatomie et la médecine. Tout le monde apprend à pêcher, à cultiver, le maniement des arcs, fait des activités artistiques, médite, et fait des activités corporelles. Bref, tout le monde participe à des activités artistiques, artisanales, intellectuelles ou spirituelles. Ils y mangent fruits, légumes, céréales et parfois poisson du lac. Ambiance simple et joyeuse. Développent l’équilibre de la matière et de l’esprit, science et conscience. C’est un laboratoire d’humanité. Les enfants y développent leur intelligence, leur spiritualité, leur imagination, leur cœur, leur créativité et leur corps physique, et surtout le respect de tout ce qui les entoure.

27. Joie. La joie est le suprême désirable. Nous recherchons la joie à travers tout ce que nous espérons désirons. Nous ne pouvons pas programmer la joie mais nous pouvons créer un terrain favorable à l’émergence de la joie.

Résumé Juste après la fin du monde de Frédéric Lenoir
Juste après la fin du monde de Frédéric Lenoir